Bon délire : "ça m'énerve" :)
Une petite vidéo sympa et pleine d'humour qui circule actuellement sur les forums et qui n'épargne personne. J'ai adoré.
L'actualité et les coulisses de la pêche des carnassiers. Billets d'humeur et fantaisies.
Une petite vidéo sympa et pleine d'humour qui circule actuellement sur les forums et qui n'épargne personne. J'ai adoré.
Photos : quelques bass de Saint-Étienne -Cantalès
Depuis plusieurs années (2001-2202), les AAPPMA gestionnaires de ce lac de barrage du Cantal font le nécessaire pour aleviner en bass. Après des début difficiles et une période d’incertitude liée à une absence de protection spécifique en période de reproduction (adoptée depuis), et même si la population reste fragile, l'introduction pourrait être en passe de réussir.
Cette année encore de belles prises ont été réalisées et de nombreux nids, alevins et juvéniles ont été observés.
L'expérience est d'autant plus intéressante que le climat cantalien aux hiver longs et rudes se situe à l'opposé de ce que l'on considère trop souvent (à tort) comme une condition au développement de cette espèce. Pourtant le "bigmouth" se maintient dans certains lacs canadiens recouverts d'une épaisse couche de glace chaque hiver.
Le fait qu'il se maintienne, se reproduise, et connaisse une croissance rapide dans un lac comme Sain-Étienne-Cantalès (lac eutrophe très riche en fourrage) vient donc démentir cette théorie.
Autre fait intéressant, l'observation révèle que dans ce barrage les bass montrent une prédilection pour des secteurs tout à fait imprévus, voire même aux antipodes de ce que l'on aurait pu pronostiquer. De toute évidence il y aurait là matière à étude scientifique, car à ma connaissance le comportement et l'acclimatation du bass en grand lac et retenue artificielle n'a jamais été réellement étudié en France.
Joël Parcel dénonce la frilosité de la pêche associative.
Cliquer pour agrandir
Bonjour Michel,
Salut Joël
Bien triste constat et bel article.
Il est clair que face au problème des pollutions chroniques les fédés de pêche ont le cul entre deux chaises, et cette affaire le met bien en lumière : tirer la sonnette d'alarme et perdre de nombreux pratiquants, ou minimiser le problème et faillir à leur mission de protection des milieux aquatiques.
Il est tout de même paradoxal que ce soit un pêcheur professionnel, qui aurait tout intérêt à passer l'affaire sous silence, qui donne l'alarme tandis que les pêcheurs à la ligne font le canard...
Pour ce qui est des taux de PCB par espèce, il faudrait avoir accès aux données détaillées des échantillonnages. Si les mesures sont faites sur des sandres ou brochets de 40 cm, rien d'étonnant à ce que le taux soit faible, alors qu'un poisson de 80 cm aura lui au fil des ans concentré le PCB dans ses tissus.
N'importe qui ayant un minimum de connaissance en écologie sait comment fonctionne une chaîne alimentaire et connaît le principe de concentration des substances non éliminées. Tout ce passe un peu comme si l'on s'efforçait de ne pas chercher au bon endroit, histoire d'être sûr de ne pas trouver...
Toutefois, faute de communication efficace sur le sujet, on ne peut pas exclure que certaines espèces concentrent davantage le PCB que d'autres, et ce indépendamment de leur position dans la chaîne alimentaire.
Pour ce qui est des pollutions diffuses d'origine agricole (pesticides notamment), je pense que ce sera le grand scandale de ce siècle, le jour où l'on se décidera à regarder la vérité en face.
J'espère me tromper mais je crois que ce problème de PCB fera figure d'aimable plaisanterie en comparaison, car il reste localisé aux grands cours d'eau, alors que la pollution d'origine agricole est partout, y compris dans nos nappes phréatiques.